http://www.naudrh.com/article-5098051-6.html dont voici le constat:
Juridiquement, un aménagement de poste peut être refusé par l'autorité territoriale sur le fondement des "nécessités de service". Par contre, depuis un arrêt du Conseil d'Etat du 02/10/2002, les collectivités sont tenues au respect d'une obligation de reclassement. Certes, il s'agit, pour l'instant, d'une "simple" obligation de moyens mais le juge administratif exerce un réel contrôle sur le fait de savoir si la collectivité a véritablement fait le nécessaire pour permettre le reclassement de l'agent concerné (CAA Versailles 08/06/2006 n° 05VE02019 et CE 07/07/2006 n° 272433)
La collectivité doit de ce fait rechercher concrètement les possibilités susceptibles d'être proposées à l'agent, eu égard, notamment, à son état de santé (en prenant appui sur la médecine de prévention et le CMD). A ce titre, une demande préalable étant nécessaire (art.81 Loi n° 84-53), la collectivité doit commencer par inviter l'agent à formuler une demande de reclassement (par LRAR).
Si au final le reclassement ne peut être envisagé, pour une raison ou pour une autre que l'administration devra être en mesure de démontrer en cas de contentieux, l'agent sera maintenu dans son congé maladie, jusqu'à expiration de ses droits, dès lors bien-sûr que son état de santé le justifie.
Ensuite, si aucun reclassement n'est de nouveau envisageable, l'agent sera placé en disponibilité d'office pour raison de santé. Une retraite pour invalidité devra éventuellement être mise en œuvre, mais, là encore, uniquement si l'agent ne peut reprendre une activité