Bonjour,
Vous pouvez vous reporter à ces arrêts du Conseil d'Etat. Il me semble que vos agents remplissent les conditions à savoir travail en ZUS et contact avec la population.
La collectivité s'appuie t-elle sur le critère des fonctions qui doivent être exercée à titre principal pour refuser le versement de la nbi ? notion de "relation directe" ?
Cordialement
Par trois décisions rendues mercredi 30 mai 2007 à l'encontre de la commune de Saint-Denis-de-la-Réunion, le Conseil d'Etat rappelle le droit à la nouvelle bonification indiciaire (NBI) dont doivent bénéficier certains personnels de la FPT.
Le juge administratif suprême convie les dirigeants des collectivités territoriales à l'application de l'article 1-45° du décret du 24 juillet 1991 modifié qui dispose que les fonctionnaires exerçant leurs fonctions « à titre principal soit dans les zones urbaines sensibles, soit dans les services et équipements situés en périphérie de cette zone, et assurant leur service en relation directe avec la population de ces zones » bénéficient de la NBI. Pour refuser ce bénéfice à plusieurs de ses agents, le maire de Saint-Denis estimait qu'ils ne remplissaient pas les conditions pour l'obtenir.
Concernant la première affaire , la fonctionnaire est affectée depuis le 22 avril 1998 à la Maison de la communication François Mitterrand où elle exerce les fonctions d'assistante de conservation du patrimoine. Pour annuler le refus de NBI, le Conseil d'Etat a confirmé la position du premier juge considérant que « la Maison de la communication est située en périphérie d'une zone urbaine sensible, que Mme X. y exerçait ses fonctions à titre principal, et en relation directe avec la population de cette zone ».
Sur la deuxième affaire, la fonctionnaire est affectée depuis le 6 juin 1997 à la Maison de la communication François Mitterrand où elle exerce les fonctions d'assistante de conservation du patrimoine. Le Conseil d'Etat a donc confirmé l'annulation de la décision de refus de NBI du maire, sur le même motif.
Pour la troisième affaire, la fonctionnaire est elle aussi affectée depuis le 6 juin 1997 à la Maison de la communication François Mitterrand où elle exerce les fonctions d'assistante de conservation du patrimoine. La solution ne pouvait donc être différente puisqu'elle est « en contact direct avec la population » de la zone.